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Nom: Yuki
Prénom: Kaori
Sexe: Féminin
Orientation sexuelle: Hétéro mais ouverte à plusieurs expériences
Age: 15
Année Scolaire: 4e
Statut: Célibataire
Description Physique :
Kaori Yuki est une jeune femme de 15ans: cheveux blond, teint pâle de grands yeux bleus et un visage quelque peu enfantin . Ce dernier est plus attirant que beau. Il reflète selon plusieur, la sensibilité. Mes manières sont gracieuses et un sourire humble sous mon nez pointu complète mon visage. Je ne suis pas d'une minceure extrême, je possède quelques courbes ici et là. Mes cheveux sont souvent retenus en queue-de-cheval sous un béret noir porté vers l'arrière fait paraîtres mes traits beaucoup plus jeune. Haute de mes 1m65 je fonce dans tout ce qui bouge.
Descriptions Psychologique:
La soliude me pèse. Je sors parfois avec quelque blanc-bec, mais inévitablement je les compare à Adam Warner et aucun n'a supporté la comparaison. Un dîner, un film ou une pièce de théâtre, suivis d'une bagarre devant ma porte. Je ne sais jamais s'ils attendaient de coucher avec moi parce qu'ils m'avaient offert à dîner, ou parce qu'ils avaient dû monter et descendre quatre étages sans ascenseurs...Je m'éloigne du sujet...Je suis une jeune fille qui, malgré son profond désir de solitude et d'acceptation auprès des autres, ne cesse d'attirer les regards et les désobligeantes critiques. Pourquoi? Parce que je suis différente, originale. Y avait-il un mal à ça? Pour eux, oui...Il faut dire d'ailleurs que j'ai un caractère assez indécis ; parfois colérique, parfois très doux, adorable. Je parle beaucoup tout seul et, de l'extérieur, on pourrait croire à de la folie pure et simple ou a un état de schizophrénie aigu...
Aime: Nature, lecture, animaux, la musique, les arts
Aime pas : Égoïstes, menteurs, tout plein de trucs...
Histoire Personnelle:
Les premières contractions survinrent tard dans la nuit, comme la vieille nonne l'avait prédit. L'aire embaumes les oeillets, les orangers et la terre mouillée. Un sourire étirait ses lèvres. Elle esperait si fortement que son enfant puisse venire au monde. Une bouffée de chaleur montait en elle et les espoirs s'estompaient tandis que la douleur reprenais. Les contractions se firent de plus en plus rapproché, de plus en plus intense. La panique se lisait sur le visage de la nonne. Puis elle vit le sang. Une plainte lui échappa. La fatigue se lisait sur les traits ridés de son visage. Ses lèvres formulaient des oraisons silencieuses. La patiente implorait le Seigneur de lui donner la force de mettre au monde cet enfant innocent, mais la souffrance l'empêchait de prier. Les flammes vacillantes des bougies dispensaient une faible lueur dans la cellule. Son corps se tendit. Elle poussa de toute ses forces. La nonne lui passa un linge humide sur le front, massa les jambes, les bras et l'abdomen avec des huiles chaudes, sans cesser de lui parler d'une voix douce et rassurante. Elle pressa un verre contre sa bouche. Vin et herbes médicinales pour apaiser la douleur. On l'encouragea à se délivrer du fruit mûr, encore et encore jusqu'à ce que la religieuse s'exclame :
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Deo gratias, Deo gratias!Rassemblant ses dernière forces elle se souleva pour admirer l'enfant. Lorsque son cri retentit, elle senta son coeur se gonfler. La religieuse lava le nouveau-né. La lumière de l'aube révèla du sang partout dans la chambre d'hôpital. Après avoir emmailloté le bébé, la vieille nonne le déposa dans les bras d'une novice. Un hurlement jaillit de ses lèvres. Elle ferma les yeux. Derrière ses paupières, elle ne vu que du rouge. Le rouge du sang. Dans son ultime soupire, elle chuchota: Kaori Yuki.
On se souvient d'un regard oublié sur une photo vieillie par le temps. Un sourire rayonnant en entraînant tellement d'autres. Et cette petite fille, serrant contre elle une poupée aux longs cheveux blonds. Elle est assise sur une chaise au coin de la photo. Elle ne sourit pas, jetant juste un regard presque trop sombre vers ceux qui rient. Elle n'est pas comme les autres. Elle ne le sera jamais. Un tube, voilà ce qu'elle est. Aspirant et recrachant. Elle ne porte pas un joli prénom, elle ne l'aime pas du tout. Et encore moins depuis le jour où elle a compris sa signification. Rien que de l'entendre, son corps bout de rage.Enfant illigitime, ma famille a refusée de m'élever. Bien qu'un nombre impressionants de recherches ont été effectuées afin de retrouver mon père biologique, j'ai passé la majorité de mon enfance a voyager entre l'orphelinat et différentes familles d'accueilles. On ne m'a jamais gardé bien longtemps...Bien que peu honorable, disons seulement que je me surpassais en matière de crises. Ma jeunesse n'a jamais été marquée par un événement quelconque. J'ai toujours été tout ce que le monde cache, ou tente d'oublier. Je ne connais ni la paix, ni la douceur. Vers l'âge de 13ans j'étais tout ce qui tue et détruit. On ne refait pas le monde. On ne refait pas les hommes. On ne recolle pas un corps brisé... Ce sont ces choses qui, une fois écrites, ne s'effacent jamais. Ni les larmes, ni le sang ne font oublier. On refoule mais on n'oublie pas. La nature est ainsi faite. Un jour ou l'autre tout revient, tout reprend.
Cette école est la seule chance de quitter cet affreux orphelinat. Je me sens enfermée et seule dans une petite chambre qui me donne l'impression de ne pas respirer. Tel une mouche prisonnière dans une toile d'arraignée. Depuis le temps où je suis là, à attendre je-ne-sais même plus quoi, j'ai attrapé cette maladie de tout compter. Compter les traces d'usures au plafond. Compter le nombre de pas jusqu'au lit. Compter les lettres dans un mot. Compter le temps qui passe, inexorablement, si lentement qu'on a envie de l'attrapper, de le secouer en hurlant « Mais accélère ! Laisse-moi sortir, moi qui n'ai rien fait ! ». Mais il n'écoute pas, le temps. Il est têtu, le temps. Et il vous enfonce, encore, toujours plus dans cette abominable routine qui vous fatigue autant qu'elle vous ennuie, qui vous insupporte autant qu'elle vous est douce. Comme je l'hais la routine.
Comment avez-vous connu le forum ? Par un admin
Vôtre première impression ? Le site à l'air bien!
Un commentaire ?
Il aura fallut des guerres pour les apaiser.
Des larmes pour conjurer. Des sourires
pour panser. Mais ici et maintenant
il faudra bien plus pour Oublier.